Aide médicale à mourir (AMM)
Pourquoi reconnaître les demandes anticipées d’aide médicale à mourir?
Le 16 février dernier, la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, a déposé le projet de loi 11. S’il est sanctionné par l’Assemblée nationale, il permettra aux personnes qui vivent avec le diagnostic d’une maladie menant à l’inaptitude, comme la maladie d’Alzheimer, par exemple, de formuler une demande anticipée d’aide médicale à mourir.
Dépôt du rapport final du Comité mixte spécial sur l’aide médical à mourir au fédéral
Mourir dans l’humanité et la douceur
La mort n’a pas à rimer avec souffrance ou solitude. C’est du moins la mission que se donnent six professionnels qui soignent et accompagnent les patients en fin de vie chez eux, au moment où ceux-ci sont particulièrement vulnérables. Cette équipe nous a offert de l’accompagner dans un quotidien rythmé par l'intimité et l'émotion.
Faire le choix de partir
«On entend souvent que les aspects religieux et éthiques sont en contraire avec l’aide médicale à mourir. Une dame d’un certain âge m’a déjà dit : quand je vais arriver de l’autre côté, je vais parler à Jésus et il va me comprendre parce qu’il sait à quel point je souffre. Ça nous ramène à la base», raconte la docteure Natalie Le Sage.
Aide médicale à mourir: une psychiatre-conseil se demande pourquoi on reporte encore
La présidente du groupe fédéral d'experts sur l'aide médicale à mourir se demande ce que le gouvernement espère encore accomplir en retardant l'élargissement du programme aux personnes souffrant de maladies mentales.
Une pratique qui doit être exemplaire
Au cours des 12 derniers mois se terminant en mars, 3663 Québécois ont reçu l’AMM, une augmentation de 51 % comparé à l’année précédente. Le Québec est un des endroits au monde où on a le plus recours à l’aide médicale à mourir (AMM). Comment l’expliquer ? La Commission sur les soins de fin de vie, qui vient de déposer son rapport annuel, aimerait bien qu’on creuse la question.
Ottawa demandera un délai avant l’expansion de l’aide médicale à mourir
Le gouvernement avait entendu les experts qui s’inquiètent du fait que le système de santé pourrait ne pas être prêt à gérer ces cas complexes, a déclaré jeudi le ministre de la Justice, David Lametti. Le gouvernement libéral souhaite retarder l’élargissement du régime canadien d’aide médicale à mourir, qui inclurait les personnes dont les seules conditions sous-jacentes sont des troubles mentaux.
Dépôt du rapport annuel d’activités 2021-2022 de la Commission sur les soins de fin de vie
La santé mentale ne doit pas être exclue
Le Québec est-il prêt à élargir l’aide médicale à mourir (AMM) aux personnes souffrant de troubles de santé mentale ?