Articles de fond
Demande anticipée et aide médicale à mourir : la loi sur les soins de fin de vie évolue
La Loi modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives (ex-projet de loi 11) a été adoptée le 7 juin 2023 par l’Assemblée nationale du Québec. Ce texte va notamment permettre aux personnes touchées par une maladie cognitive menant à l’inaptitude, telle l’Alzheimer, de bénéficier d’une demande anticipée d’aide médicale à mourir (AMM). L’AQDMD fait le point.
Aide médicale à mourir et santé mentale : quelles sont les questions qui se posent?
Actuellement, les personnes touchées uniquement par un trouble de santé mentale ne sont pas éligibles à l’aide médicale à mourir. Il s’agit pourtant d’une grande source de discussions au Québec et au Canada. La Dre Mona Gupta, psychiatre et chercheuse au CHUM, nous aide à mieux comprendre le sujet de l’aide médicale à mourir et de la santé mentale.
Que répondre aux arguments contre l’aide médicale à mourir?
Bien que l’opinion publique soit très majoritairement en faveur du droit à mourir dans la dignité, les discussions autour des soins de fin de vie suscitent parfois des arguments contre l’aide médicale à mourir. L’AQDMD a recensé les principaux afin de vous aider à y répondre.
Handicap et aide médicale à mourir : pourquoi il faut modifier la loi au Québec
Les personnes touchées par un handicap n’ont pas les mêmes droits en matière d’aide médicale à mourir (AMM) selon les lois fédérale et provinciale. En effet, le Code criminel canadien, qui relève du fédéral, donne accès à l’aide médicale à mourir aux personnes handicapées, alors que la loi québécoise les en exclut. Pour éclaircir le lien entre handicap et aide médicale à mourir, le Dr Alain Naud, médecin de famille depuis 40 ans et praticien de l’aide médicale à mourir depuis l’instauration de la loi au Québec, a accepté de nous parler du projet de loi 11, qui prévoit une extension de l’aide médicale à mourir aux cas de handicaps neuromoteurs.
L’aide médicale à mourir à domicile : qu’est-ce que cela implique?
Pour les personnes admissibles, avoir recours à l’aide médicale à mourir (AMM), c’est pouvoir choisir le moment de leur fin de vie selon leurs valeurs et leur propre conception de la dignité. Cela implique également de choisir le lieu où elles souhaitent passer leurs derniers instants de vie. L’aide médicale à mourir peut être administrée en centre hospitalier, en CHSLD, en maison de soins palliatifs ou à domicile, selon les désirs et prédispositions de la personne concernée. Pour mieux comprendre ce que cela implique, l’AQDMD s’est entretenue avec le Dr Laurent Boisvert, médecin d’urgence retraité, qui a décidé de consacrer sa pratique actuelle à l’aide médicale à mourir.
15 ans de progression du droit d’obtenir l’aide médicale à mourir : le droit de mourir dignement selon ses valeurs
À l'occasion de la 15e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité ce 2 novembre 2022, l’AQDMD souhaite souligner tout le chemin parcouru. Le droit d’obtenir l’aide médicale à mourir a, en effet, fortement évolué et ce grâce à l’action quotidienne de celles et ceux qui militent à travers le Québec et dans le monde pour le faire progresser. Mais alors aujourd’hui, quels sont les changements concrets qui ont contribué à faire évoluer favorablement ce droit fondamental? Pour le savoir, il convient d’établir une rétrospective des actions menées. Retour sur 15 ans de combat.
Soins de fin de vie : ce qu’il faut savoir
En tant qu’association, l’AQDMD reçoit régulièrement des questions quant aux soins de fin de vie et leur application. Dans cet article, le Docteur Georges L’Espérance, neurochirurgien, président de l’AQDMD et praticien de l’aide médicale à mourir (AMM), répond aux questions les plus fréquemment posées afin de démystifier le sujet et de déconstruire les idées reçues qui y sont souvent associées.
6 arguments en faveur de l’aide médicale à mourir
Le 22 septembre, l’AQDMD célèbrera ses 15 années à militer pour le droit de mourir dans la dignité. Cet anniversaire, ainsi que les élections provinciales et les débats qu’elles suscitent, sont l’occasion de revenir sur les arguments en faveur de l’aide médicale à mourir (AMM).
Le suicide assisté au Canada
Au Canada, le suicide assisté est une forme d’aide médicale à mourir, et répond aux mêmes critères, mais il n’est pas autorisé au Québec.