Articles de fond

Le 22 septembre, l’AQDMD célèbrera ses 15 années à militer pour le droit de mourir dans la dignité. Cet anniversaire, ainsi que les élections provinciales et les débats qu’elles suscitent, sont l’occasion de revenir sur les arguments en faveur de l’aide médicale à mourir (AMM).

Au Canada, le suicide assisté est une forme d’aide médicale à mourir, et répond aux mêmes critères, mais il n’est pas autorisé au Québec. 

Que ce soit auprès des patients ou même des professionnels de la santé, les possibilités autour de l’aide médicale à mourir et la maladie d’Alzheimer entraînent généralement une certaine confusion. Est-il possible de bénéficier d'un soin de fin de vie, au regard de la loi actuelle, pour les personnes atteintes de cette maladie? On entend beaucoup parler de l’élargissement de l’aide médicale à mourir (AMM) par demandes anticipées : qu’est-ce que cela pourrait changer pour les patients, mais aussi pour leur entourage, et dans quelles conditions?

Si de nombreux pays continuent de l’interdire, les dernières années ont marqué un fort développement de l’accès à l’aide médicale à mourir dans le monde. De l’interdiction totale à une reconnaissance importante du droit à mourir dans la dignité, quels pays sont les plus libéraux?

Bien qu’elle ait été adoptée en 2014, la loi sur l’aide médicale à mourir (AMM) est en constante évolution. Les nombreuses discussions en cours sur le sujet sont révélatrices : plusieurs modifications de la Loi concernant les soins de fin de vie sont encore attendues. Mais comment fait-on changer une loi? Qui et qu’est ce que cela implique? Maître Jean-François Leroux, associé chez MedLégal qui agit également à titre d'avocat-conseil pour l'AQDMD, nous aide à y voir plus clair.