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Demandez aux chefs de parti de se saisir du sujet de la fin de vie

Alors que les Canadiens s’apprêtent à élire leur prochain gouvernement, vous pouvez demander aux chefs de parti de se positionner sur l’avenir de l’aide médicale à mourir (AMM). 

Écrire aux chefs de parti en moins d’une minute. 

Ce sujet, qui touche profondément la dignité et les droits des citoyens en fin de vie, nécessite des engagements clairs de la part des potentiels futurs dirigeants du pays.

En particulier, les demandes anticipées d’aide médicale à mourir (DAAMM) préoccupent l’AQDMD, ses membres ainsi que de nombreuses familles canadiennes. L’harmonisation du Code criminel avec la loi québécoise est primordiale pour que l’accès aux DAAMM soit garanti de la même manière pour tous les citoyens et par tous les paliers gouvernementaux.

Mieux comprendre le sujet des demandes anticipées

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Définition : La demande anticipée d’aide médicale à mourir est une démarche par laquelle une personne demande à l’avance à bénéficier de l’aide médicale à mourir dans le futur.
Ce dispositif s’adresse aux personnes ayant reçu un diagnostic de maladie grave et incurable menant à l’inaptitude (ex : l’Alzheimer). La demande doit être faite alors que la personne est encore apte à consentir aux soins, en vue de recevoir l’aide médicale à mourir lorsqu’elle sera devenue inapte, si toutes les conditions prévues par la loi sont satisfaites.
Autrement dit, la demande anticipée permet à la personne de donner à l’avance son consentement à recevoir l’aide médicale à mourir dans l’avenir, sous certaines conditions, alors qu’elle ne sera plus en mesure de consentir à recevoir le soin.

Contexte : Au provincial, le Québec a modifié sa Loi sur les soins de fin de vie pour autoriser les demandes anticipées. Celles-ci sont devenues applicables depuis le 30 octobre 2024, après que, sur demande du Ministre de la justice, le Directeur des poursuites criminelles et pénales a émis la directive de ne pas émettre de poursuites à l’encontre des prestataires lorsque la demande est conforme aux critères légaux. Au Fédéral, le code criminel n’autorise pas les demandes anticipées. Pourtant, en février 2023, le Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir mandaté par le gouvernement pour faire l’étude du sujet, a émis la recommandation d’autoriser les demandes anticipées. 

Demande : l’AQDMD demande instamment que le gouvernement fédéral modifie le code criminel car il est primordial que l'accès aux demandes anticipées soit garanti de la même manière pour tous les citoyens et par tous les paliers gouvernementaux.
Au Québec, l’absence de légalisation des demandes anticipées au niveau fédéral entrave la pratique de certains professionnels, légitimement inquiets de se voir malgré tout poursuivre par des opposants, en dépit de l'assurance - légale - donnée par le procureur général du Québec dans sa directive au DPCP.

D’autres sujets sont aussi en attente :

  • Alors que l’ouverture de l’AMM aux personnes atteintes de troubles de santé mentale comme seule pathologie a été reportée à 2027, l’AQDMD appelle le prochain gouvernement à prendre les préparatifs au sérieux. Refuser l’AMM aux personnes souffrant de troubles mentaux graves et résistants aux traitements est discriminatoire. Il est temps d’avancer sur ce dossier et de permettre aux provinces de se préparer adéquatement.
  • L’AQDMD demande aussi l’élargissement de l’AMM aux mineurs matures, lorsque leur maladie est incurable et que leur mort est raisonnablement prévisible. La souffrance des patients atteints de maladies incurables n’est pas moindre parce qu’ils ont moins de 18 ans. 

Avec l’AQDMD, interpellez les chefs de parti pour leur demander de s’engager personnellement sur ces enjeux cruciaux afin que les électeurs puissent voter en connaissance de cause.

La lettre est entièrement personnalisable si vous souhaitez la faire évoluer !

Contactez les chefs de parti