En moins de 10 ans, le Québec est devenu le champion mondial de l’aide médicale à mourir (AMM). C’est grave, docteur ?

Ce n’est pas un mal en soi. Mais on doit rester vigilant, à en juger par l’avertissement lancé au début d’août par la Commission sur les soins de fin de vie, qui observe davantage de cas aux frontières de la loi.

Des frontières de plus en plus floues. Et des frontières qui seront encore repoussées puisque Québec va permettre, dans moins de deux ans, les demandes anticipées pour les patients atteints d’une maladie neurocognitive comme l’alzheimer.

Nous ne sommes pas contre. Mais encore faut-il réaliser collectivement où nous sommes rendus, sans escamoter les questions fort délicates que soulève ce changement majeur, adopté sans grand retentissement à la fin de la session parlementaire de juin.

Mais avant de parler d’alzheimer, reprenons les choses du début.

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