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Aide médicale à mourir et santé mentale : quelles sont les questions qui se posent?
Actuellement, les personnes touchées uniquement par un trouble de santé mentale ne sont pas éligibles à l’aide médicale à mourir. Il s’agit pourtant d’une grande source de discussions au Québec et au Canada. La Dre Mona Gupta, psychiatre et chercheuse au CHUM, nous aide à mieux comprendre le sujet de l’aide médicale à mourir et de la santé mentale.
Délai pour la demande anticipée: «J’ai reçu la nouvelle de façon très émotive»
L’adoption du projet de loi pour amender l’aide médicale à mourir sera concrétisée d’ici le 9 juin. Malheureusement, les gens atteints d’une maladie grave devront attendre encore deux ans. Écoutez Sandra Demontigny, 43 ans, qui est atteinte d'une forme précoce et héréditaire de la maladie d’Alzheimer, ainsi que Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée en Santé.
Vers l’abandon de la notion de handicap neuromoteur
(Québec) Le groupe d’experts mandaté par la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, recommande que la notion de handicap neuromoteur soit remplacée par celle de « déficience physique grave entraînant des incapacités significatives et persistantes » dans le projet de loi sur l’aide médicale à mourir (AMM).
Que répondre aux arguments contre l’aide médicale à mourir?
Bien que l’opinion publique soit très majoritairement en faveur du droit à mourir dans la dignité, les discussions autour des soins de fin de vie suscitent parfois des arguments contre l’aide médicale à mourir. L’AQDMD a recensé les principaux afin de vous aider à y répondre.
Des Canadiens attendent avec impatience l’élargissement de l’aide médicale à mourir
Les parlementaires à Ottawa ont reporté d’un an l’élargissement de l’aide médicale à mourir aux personnes dont les troubles mentaux sont le seul critère médical, mais pendant ce temps, des Canadiens doivent patienter.
Étendre les droits des Québécois en matière d’aide médicale à mourir
La Commission parlementaire sur le projet de loi 11, qui vise à faire évoluer l’aide médicale à mourir, se tient en ce moment. Alors que les débats se poursuivent, nous réitérons notre volonté commune et appelons les députés à confirmer l’extension des droits des patients.
Handicap et aide médicale à mourir : pourquoi il faut modifier la loi au Québec
Les personnes touchées par un handicap n’ont pas les mêmes droits en matière d’aide médicale à mourir (AMM) selon les lois fédérale et provinciale. En effet, le Code criminel canadien, qui relève du fédéral, donne accès à l’aide médicale à mourir aux personnes handicapées, alors que la loi québécoise les en exclut. Pour éclaircir le lien entre handicap et aide médicale à mourir, le Dr Alain Naud, médecin de famille depuis 40 ans et praticien de l’aide médicale à mourir depuis l’instauration de la loi au Québec, a accepté de nous parler du projet de loi 11, qui prévoit une extension de l’aide médicale à mourir aux cas de handicaps neuromoteurs.
Pourquoi reconnaître les demandes anticipées d’aide médicale à mourir?
Le 16 février dernier, la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, a déposé le projet de loi 11. S’il est sanctionné par l’Assemblée nationale, il permettra aux personnes qui vivent avec le diagnostic d’une maladie menant à l’inaptitude, comme la maladie d’Alzheimer, par exemple, de formuler une demande anticipée d’aide médicale à mourir.
L’AQDMD présente son mémoire sur le projet de loi n°11 devant la Commission des relations avec les citoyens
Le Président de l’AQDMD, Dr Georges L’Espérance, et Mme Catherine Leclerc, membre du conseil d'administration de l'AQDMD, ont présenté aujourd’hui devant la Commission des relations avec les citoyens, le mémoire de l’AQDMD lors des consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi n°11, Loi modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives.