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Handicap et aide médicale à mourir : pourquoi il faut modifier la loi au Québec
Les personnes touchées par un handicap n’ont pas les mêmes droits en matière d’aide médicale à mourir (AMM) selon les lois fédérale et provinciale. En effet, le Code criminel canadien, qui relève du fédéral, donne accès à l’aide médicale à mourir aux personnes handicapées, alors que la loi québécoise les en exclut. Pour éclaircir le lien entre handicap et aide médicale à mourir, le Dr Alain Naud, médecin de famille depuis 40 ans et praticien de l’aide médicale à mourir depuis l’instauration de la loi au Québec, a accepté de nous parler du projet de loi 11, qui prévoit une extension de l’aide médicale à mourir aux cas de handicaps neuromoteurs.
Pourquoi reconnaître les demandes anticipées d’aide médicale à mourir?
Le 16 février dernier, la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, a déposé le projet de loi 11. S’il est sanctionné par l’Assemblée nationale, il permettra aux personnes qui vivent avec le diagnostic d’une maladie menant à l’inaptitude, comme la maladie d’Alzheimer, par exemple, de formuler une demande anticipée d’aide médicale à mourir.
L’AQDMD présente son mémoire sur le projet de loi n°11 devant la Commission des relations avec les citoyens
Le Président de l’AQDMD, Dr Georges L’Espérance, et Mme Catherine Leclerc, membre du conseil d'administration de l'AQDMD, ont présenté aujourd’hui devant la Commission des relations avec les citoyens, le mémoire de l’AQDMD lors des consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi n°11, Loi modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives.
Dépôt du rapport final du Comité mixte spécial sur l’aide médical à mourir au fédéral
Mourir dans l’humanité et la douceur
La mort n’a pas à rimer avec souffrance ou solitude. C’est du moins la mission que se donnent six professionnels qui soignent et accompagnent les patients en fin de vie chez eux, au moment où ceux-ci sont particulièrement vulnérables. Cette équipe nous a offert de l’accompagner dans un quotidien rythmé par l'intimité et l'émotion.
La mort à plusieurs vitesses
Un solide consensus social a fait du Québec le champion de l’aide médicale à mourir (AMM) l’an dernier. Avec des chiffres qui atteignent maintenant 5,1 % des décès, nous voilà devant les Pays-Bas (4,8 %) et la Belgique (2,3 %), où cette pratique est implantée depuis plus longtemps. Cette progression survient paradoxalement alors que son élargissement piétine à Ottawa comme à Québec. Ces retards, s’ils ne plaident en faveur d’aucune précipitation, appellent tout de même à des examens diligents en 2023.
Faire le choix de partir
«On entend souvent que les aspects religieux et éthiques sont en contraire avec l’aide médicale à mourir. Une dame d’un certain âge m’a déjà dit : quand je vais arriver de l’autre côté, je vais parler à Jésus et il va me comprendre parce qu’il sait à quel point je souffre. Ça nous ramène à la base», raconte la docteure Natalie Le Sage.
Aide médicale à mourir: une psychiatre-conseil se demande pourquoi on reporte encore
La présidente du groupe fédéral d'experts sur l'aide médicale à mourir se demande ce que le gouvernement espère encore accomplir en retardant l'élargissement du programme aux personnes souffrant de maladies mentales.
Une pratique qui doit être exemplaire
Au cours des 12 derniers mois se terminant en mars, 3663 Québécois ont reçu l’AMM, une augmentation de 51 % comparé à l’année précédente. Le Québec est un des endroits au monde où on a le plus recours à l’aide médicale à mourir (AMM). Comment l’expliquer ? La Commission sur les soins de fin de vie, qui vient de déposer son rapport annuel, aimerait bien qu’on creuse la question.