Résultats de recherche
Un solide consensus social a fait du Québec le champion de l’aide médicale à mourir (AMM) l’an dernier. Avec des chiffres qui atteignent maintenant 5,1 % des décès, nous voilà devant les Pays-Bas (4,8 %) et la Belgique (2,3 %), où cette pratique est implantée depuis plus longtemps. Cette progression survient paradoxalement alors que son élargissement piétine à Ottawa comme à Québec. Ces retards, s’ils ne plaident en faveur d’aucune précipitation, appellent tout de même à des examens diligents en 2023.
«On entend souvent que les aspects religieux et éthiques sont en contraire avec l’aide médicale à mourir. Une dame d’un certain âge m’a déjà dit : quand je vais arriver de l’autre côté, je vais parler à Jésus et il va me comprendre parce qu’il sait à quel point je souffre. Ça nous ramène à la base», raconte la docteure Natalie Le Sage.
La présidente du groupe fédéral d'experts sur l'aide médicale à mourir se demande ce que le gouvernement espère encore accomplir en retardant l'élargissement du programme aux personnes souffrant de maladies mentales.
Au cours des 12 derniers mois se terminant en mars, 3663 Québécois ont reçu l’AMM, une augmentation de 51 % comparé à l’année précédente. Le Québec est un des endroits au monde où on a le plus recours à l’aide médicale à mourir (AMM). Comment l’expliquer ? La Commission sur les soins de fin de vie, qui vient de déposer son rapport annuel, aimerait bien qu’on creuse la question.
Le gouvernement avait entendu les experts qui s’inquiètent du fait que le système de santé pourrait ne pas être prêt à gérer ces cas complexes, a déclaré jeudi le ministre de la Justice, David Lametti. Le gouvernement libéral souhaite retarder l’élargissement du régime canadien d’aide médicale à mourir, qui inclurait les personnes dont les seules conditions sous-jacentes sont des troubles mentaux.
Le Québec est-il prêt à élargir l’aide médicale à mourir (AMM) aux personnes souffrant de troubles de santé mentale ?
De plus en plus de Québécois réclament l’aide médicale à mourir, selon les données recueillies par la Commission sur les soins de fin de vie, et ils sont du même coup plus nombreux à l’obtenir.
La ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, déposera l'an prochain une nouvelle mouture du projet de loi qui avait pour but d'élargir l'aide médicale à mourir (AMM).
- Veuillez cliquer sur le logo du Collectif Est-du-Québec, afin d'accéder à leur page web.