Quelques rappels sur le projet de loi 38 modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives.

Ce projet incluait, dans sa version initiale, différents sujets essentiels. 

  • L’accès aux demandes anticipées pour les personnes touchées par une maladie neurodégénérative cognitive, telle que l’Alzheimer. 

Avec les demandes anticipées, les personnes touchées par une maladie neurodégénérative cognitive décident du moment de leur fin de vie en pleine connaissance de cause. Ainsi, elles ne vivent pas leurs dernières années de conscience dans la crainte d’une fin de vie en souffrance, ni en ayant peur de perdre leur dignité en même temps que leur lucidité.

  • La possibilité d’aide médicale à mourir aux personnes atteintes d’un handicap (ce point étant une uniformisation avec le vocabulaire utilisé par le Code criminel qui évoque le critère de « maladie, handicap et affection »).
  • La possibilité pour les infirmier​​·es praticien·nes spécialisé·es en établissement public d’évaluer les patients et d’administrer l’aide médicale à mourir.  
  • L’obligation d’inclure l’aide médicale à mourir dans les soins proposés par les maisons de soins palliatifs.

Le point du handicap neuromoteur a été retiré au cours des échanges, par certains arguant que le temps manquait pour le traiter. 

Position de l’AQDMD

L’AQDMD vise la reprise à l’identique du projet de loi 38 dans sa version initiale, afin de pouvoir traiter toutes les thématiques que celui-ci abordait, et ce, dès l’automne. Parmi ces thématiques, le point du handicap est très important : l’AQDMD, à l’instar de tous les praticiens de l’aide médicale à mourir, souhaite que soit dès maintenant harmonisée la loi du Québec avec le code criminel canadien en ce qui concerne la question de la “maladie, handicap ou affection.” 

Proposition de courriel à votre candidat·e

Sujet : Demande de prise de position concernant l’aide médicale à mourir – (votre code postal)

Monsieur/Madame (nom du candidat).

En tant que résident/résidente de votre circonscription, j’aimerais connaître votre position concernant l’aide médicale à mourir, et en particulier les demandes anticipées.

Si vous étiez élu/élue, vous engageriez-vous à défendre un projet de loi similaire à la version initiale du projet de loi 38, Loi modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives ?

Pour rappel, celui-ci incluait différents sujets essentiels : 

  • l’accès aux demandes anticipées pour les personnes touchées par une maladie neurodégénérative cognitive, telle que la maladie d’Alzheimer ; 
  • l’uniformisation du vocabulaire avec le Code criminel qui évoque le critère de « maladie, handicap et affection » ;  
  • la possibilité pour les infirmier·e·s praticien·ne·s spécialisé·e·s en établissement public d’évaluer les patients et d’administrer l’aide médicale à mourir ; 
  • l’obligation d’inclure l’aide médicale à mourir dans les soins proposés par les maisons de soins palliatifs.

Votre réponse sera déterminante dans mon vote. 

Je vous remercie par avance pour le temps que vous accorderez à ma demande. 

Cordialement,

[Votre nom]
[Votre code postal]
[Votre numéro de téléphone/courriel/coordonnées]

Trouver les coordonnées de votre candidat·e

Si votre candidat·e était déjà élu·e lors de la précédente législature, vous pouvez trouver ses coordonnées dans la section « Coordonnées » de sa fiche sur le site de l’Assemblée Nationale. Sinon, vous pouvez également consulter son bureau de campagne.
N’hésitez pas à mettre l’AQDMD dans la boucle  : [email protected]