Au cours de la dernière année, 5 % des Québécois qui sont décédés ont eu recours à l’aide médicale à mourir, révèle le rapport annuel 2021-2022 de la commission chargée de surveiller l’application de la loi visant à permettre de mourir dans la dignité.

Ce taux représente une hausse significative par rapport à celui de 3,3 % enregistré en 2020-2021.

La commission a déposé son rapport annuel à l’Assemblée nationale, vendredi, en plus de diffuser un communiqué de presse dans lequel son président, le Dr Michel Bureau, affirme que « le Québec continue de bien faire les choses » en matière de « respect des critères d’application de la Loi » et « du caractère de dernier recours de ce soin ».

D’après les données transmises par la commission, 3663 personnes ont obtenu l’aide médicale à mourir entre le 1er avril 2021 et le 31 mars 2022. En comparaison, ce sont 2426 personnes qui y ont eu recours en 2020-2021 et 1776 personnes en 2019-2020.

Toujours selon la commission, malgré la hausse soutenue du nombre de patients qui se tournent vers ce service de dernier recours, on assure que 95 % d’entre eux étaient véritablement « en fin de vie, en raison d’une maladie grave et incurable causant des souffrances qui ne peuvent pas être apaisées par d’autres soins ».

Par ailleurs, le Dr Bureau insiste sur le fait que le retrait du critère de fin de vie dans le texte de loi n’est pas en cause dans l’augmentation du nombre de cas.

 

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