La communauté catholique ne s’était pas encore exprimée sur l’élargissement de l’aide médicale à mourir aux personnes qui ne sont pas en fin de vie.
C’est chose faite avec la publication d’une lettre de l’archevêque de Montréal, Monseigneur Christian Lépine, à l’occasion de la Journée mondiale du malade qui aura lieu le 11 février.
Dans son écrit, Mgr Lépine dit que « devancer la mort, ce n’est pas aider à mourir, c’est faire mourir ».
La directrice du Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille au Diocèse de Montréal, Ellen Roderick, confirme que l’élargissement de l’aide médicale à mourir pose question.
« Depuis toujours, l’Église catholique est clair que prendre sa propre vie ou de demander à quelqu’un d’autre de prendre sa vie, c’est un acte de tuer », a-t-elle dit en entrevue au 19h avec Julie Marcoux.
Voir l’entrevue de madame Ellen Roderik à TVA
[…]Ce discours de l’Église catholique n’est pas adapté à la situation actuelle croit le docteur Georges L’Espérance de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité.
« L’aide médicale à mourir, c’est d’abréger les dernières souffrances d’un individu, qu’elles soient physiques ou existentielles. C’est un acte de compassion », a-t-il expliqué.
« Ce n’est pas la vie qui est sacrée, c’est la personne en vie qui est sacrée. On doit respecter son autonomie et sa dignité. »
Voir l’entrevue du docteur Georges L’Espérance à TVA